- Énergie : Conversion à la biomasse
- Présent depuis : 2025
- Puissance installée : 14 MW
En janvier 2025, Albioma a finalisé le rachat d’Energies Saint-Martin, qui détient la tranche 2 de l’unique centrale de la partie française de Saint-Martin. Cette tranche est détenue par Albioma et opérée par EDF SEI.
Cette centrale date de 2003 et fonctionne aujourd’hui au FOD. Le Groupe travaille à la conversion de la centrale à la biomasse liquide, prévue dans la Programme Pluriannuelle de l’Energie.
Présentation de l’île de Saint-Martin
Saint-Martin est une Collectivité d’Outre Mer française qui occupe la partie Nord de l’île de Saint-Martin, l’autre partie étant un état autonome du Royaume des Pays Bas.
La partie française compte environ 40 000 habitants et consomme jusqu’à 30 MW au pic de production.
Les deux parties de l’île opèrent leur propre réseau électrique, sans interconnexion. La partie française comprend une centrale située au nord de Marigot, à proximité du port de Galisbay, opérée par EDF SEI, qui est aussi le gestionnaire de réseau.
La centrale dispose de 3 tranches :
- la tranche 1 de 16,4 MW,
- la tranche 2 Energie Saint-Martin, acquise par Albioma, de 14,1 MW,
- la tranche 3 de 26,1 MW.

Notre projet de conversion
Ce projet de conversion est indiqué dans le projet de PPE de Saint-Martin. Il donne pour objectifs de production d’électricité à partir de la biomasse :
- la construction d’une nouvelle centrale biomasse de 15 MW qui viendra en remplacement de la tranche 1 qui sera déconstruite par EDF. Ce projet est aussi développé par Albioma ;
- la conversion à la biomasse liquide et la prolongation de la tranche 2 de 14,1 MW, acquise par Albioma,
- la conversion à la biomasse liquide de la tranche 3 EDF de 26,1 MW,
- le développement du stockage 10 MWh pour 2028 et 50 MWh pour 2033.
Le Bilan Prévisionnel de l’Équilibre Offre-Demande d’EDF 2023-2028 confirme le besoin :
- du renouvellement de la tranche 2, en plus d’une puissance pilotable additionnelle de 15 à 20 MW,
- d’un dispositif de stockage centralisé de 9 MW pour maîtriser la stabilité dynamique du système électrique dans un contexte de plus forte variabilité de la production et améliorer la qualité de la fourniture.
