Les énergies renouvelables reposent sur des flux : le soleil pour le photovoltaïque, la chaleur du sol pour la géothermie, les retenues d’eau pour l’hydroélectrique, le vent pour l’éolien etc. Si pour la géothermie, les flux sont assez constants, quand le soleil est masqué ou qu’il n’y a pas de vent la production d’électricité diminue ou cesse complètement pour le solaire ou l’éolien. C’est ce phénomène que l’on appelle l’intermittence.
Pour faire face à cette intermittence on met en place des systèmes de stockage, généralement à l’aide de batteries. Ainsi, en prenant l’exemple d’une centrale solaire ces batteries compensent l’envoi d’énergie dans le réseau en cas de baisse d’ensoleillement. Cela permet de lisser la production d’électricité et de se préparer aux pics de demandes.
Toutefois, malgré ces avancées, dans l‘état actuel de la technologie, le stockage par batterie ne permet pas d’assurer une production constante et continue, l’intermittence est le principal frein à un mix énergétique reposant uniquement sur le solaire et l’éolien. Pour garantir la stabilité de l’approvisionnement en électricité, le développement des énergies renouvelables doit s’appuyer sur une énergie de base, qui permet une production continue.